Depuis le temps qu’elle était annoncée, la population n’y croyait plus.

Cependant, fin avril, l’entreprise POIROT vient entourer de grilles les immeubles Aquitaine, Ile de France, Dauphiné et Périgord. L’on se dit que les travaux ne tarderont pas à débuter.

Et de nouveau l’attente jusqu’à ce jeudi 16 juin ou une grande effervescence se produit sur le site. Vers 16 heures, de nombreux curieux voient l’engin déplier son bras articulé à l’extrémité duquel une énorme griffe de 2 tonnes, on dirait un monstre préhistorique avec sa grande gueule ouverte prête à saisir sa proie, se dirige vers l’un des coin du toit du bâtiment Périgord et quelques minutes plus tard un morceau du toit s’écroule, puis un pan de mur. L’instant tant annoncé est arrivé.

Les commentaires vont bon train. Certains, avec nostalgie, se remémorent les moments qu’ils ont vécu dans cet immeuble. D’autres, au contraire, pensent que la reconstruction à venir va redynamiser le village.

Depuis le 30 mai une exposition, appartement 26, 10 rue des cueilleurs retrace les 300 ans de LA VERRERIE et la quarantaine d’années des HLM avec des témoignages d’anciens qui ont connu les cités puis l’installation dans ses bâtiments avec à l’époque tout le confort moderne.

Les enfants de la maternelle ont dessiné leur conception de l’aménagement du site avec beaucoup d’imagination et un artiste local a fait de superbes dessins avec sa vision de l’aménagement de l’espace laissé libre par cette destruction.

Depuis le 30 mai une exposition, appartement 26, 10 rue des cueilleurs retrace les 300 ans de LA VERRERIE et la quarantaine d’années des HLM avec des témoignages d’anciens qui ont connu les cités puis l’installation dans ses bâtiments avec à l’époque tout le confort moderne.

Les enfants de la maternelle ont dessiné leur conception de l’aménagement du site avec beaucoup d’imagination et un artiste local a fait de superbes dessins avec sa vision de l’aménagement de l’espace laissé libre par cette destruction.

Les sentiments sont mitigés : quelques regrets mais aussi un grand espoir pour l’avenir.


Bâtiment PROVENCE
Bâtiment PROVENCE

 

Non , ce n’était pas «l’Arlésienne» !

Après des années d’attente ils sont enfin là.

En effet le 15 mai une entreprise des Ardennes arrive pour désamianter   les immeubles de VOSGELIS [OPAC]. Elle commence par le bâtiment  Anjou. La durée des travaux est estimée à 12 semaines pour l’ensemble des 6 immeubles. Ils continueront successivement leurs travaux sur les bâtiments Provence puis Ile de France, Aquitaine, Dauphiné et enfin Périgord sans oublier les selliers correspondants. Pour assurer la sécurité des travaux et des matériels un gardien accompagné d’un chien est sur place. Il sera logé dans le bâtiment Picardie et les voisins lui fourniront les meubles nécessaires pour pouvoir vivre correctement. Le désamiantage sera effectué plus rapidement que prévu car après 10 semaines tout sera fini.

 

L’attente reprend. Mais quand vont-ils commencer la démolition ? Certains vivent ce moment avec nostalgie. Cela représente plus de 40 ans de vie et leur démolition leur rappelle l’époque où l’usine était prospère. D’autres l’attendent avec impatience car ils espèrent un nouvel essor pour LA VERRERIE.

Bâtiment AQUITAINE
Bâtiment AQUITAINE

Enfin, le 3 mai l’entreprise POIROT arrive pour installer un périmètre de sécurité. Cela va perturber pour quelques mois la vie des habitants mais tous espèrent que ce nouvel environnement donnera un nouvel élan à la commune.

Pour marquer l’événement les associations du village proposent une exposition Appartement 26 au 10 rue des cueilleurs.

Celle-ci sera ouverte les lundi, mercredi et samedi.

Vous y trouverez une rétrospective du tricentenaire, des témoignages d’anciens ayant vécu dans les cités puis dans les HLM , des dessins des enfants et d’un adulte de la commune imaginant l’espace à venir, une collection de verres et des tableaux d’un artiste local.

 

Jean-François GUIVARCH